Pourquoi participer ?
Un avis du CESE nourri par vos contributions 

 

 

Alors que plus de la moitié de la population habite dans des territoires ruraux ou périurbains, la question des mobilités est fondamentale : la mise en place de transports collectifs est moins évidente lorsque les habitants sont plus dispersés sur le territoires. Ainsi, le risque d’isolement et de dépendance est encore plus important pour celles et ceux qui ne peuvent pas utiliser facilement une voiture (âge, coût, handicap…), ce qui créé un risque d’inégalités entre les citoyens, à la défaveur de celles et ceux qui vivent dans ces territoires. 

Pour traiter de cette problématique majeure, le CESE a choisi d’associer à ses travaux un dispositif ambitieux, permettant de recueillir la parole des citoyennes et citoyens concernés, sur l’ensemble des territoires : 

  • Les CESER (conseils économiques, sociaux et environnementaux dans les régions) ont été invités à participer directement : leurs représentants sont intégrés dans la Commission ;
  • Les citoyennes et citoyens ont la possibilité de s’exprimer via différents formats : plateforme en ligne, ateliers participatifs en régions ou encore journée délibérative au CESE.

Votre participation permettra ainsi de :

  • Recenser les principales difficultés vécues par les citoyennes et citoyens ;
  • Comprendre les conditions qui permettraient d’améliorer la situation pour chacune et chacun ;
  • Rechercher avec les citoyennes et citoyens des solutions nouvelles répondant à leurs besoins quotidiens tels qu’ils se manifestent dans leur lieu de vie.

A l’issue de ses travaux, le CESE votera un avis, document reprenant son analyse et ses préconisations pour faire changer les choses. Ce document sera remis et présenté au Gouvernement. Le Gouvernement et le Parlement ne sont pas tenus de suivre les préconisations du CESE, mais le rapporteur de l’avis en fera la promotion, avec d’autant plus de force qu’il aura été élaboré en co-construction avec des citoyennes et citoyens.

 

Comment participer ?

 

Via la plateforme en ligne :

Via des ateliers dans les territoires :

Participer à un atelier >

 

Quel est le calendrier prévu ?

 

17 octobre – 27 novembre 2022 : Plateforme en ligne et organisation d’ateliers dans les territoires

Janvier 2023 : Publication de la synthèse des contributions 

Février 2023 : Journée délibérative au CESE, en présence des participants à la plateforme et organisateurs d’ateliers

Mai 2023 : Présentation du projet d’avis du CESE en séance plénière  

 

 

Rendre les déplacements plus accessibles à toutes et tous dans les zones peu denses, un enjeu majeur

 

En avril 2022, le CESE a engagé un projet d’avis qui vise à rechercher les pistes d’améliorations et de solutions pour des déplacements plus accessibles à toutes et tous dans les zones « peu denses » (zones rurales ou périphéries plus éloignées des agglomérations).

Le CESE considère que cette question est particulièrement importante sur le plan social et environnemental :

  • Parce que la liberté de se déplacer est un droit fondamental
  • Parce que dans ces zones peu denses, où les lieux de travail, de loisirs, de services sont plus éloignés, on a besoin de se déplacer davantage,
  • Parce que la crise énergétique renchérit le coût des transports, en particulier de la voiture, ce qui rend son utilisation plus coûteuse et plus difficile
  • Parce que l’offre de transports est souvent insuffisante dans les zones rurales et en périphérie des villes
  • Parce que les transports ne sont pas accessibles à toutes et tous
  • Parce que le secteur des transports est le principal secteur émetteur des gaz responsables de l’effet de serre, donc du réchauffement climatique en France, ce qui nécessite de chercher ensemble des solutions nouvelles. ​

Pourquoi focaliser cette question sur les zones « peu denses » :

  • En France plus de la moitié de la population habite dans ces territoires ruraux ou périurbains
  • Beaucoup de citoyennes et de citoyens habitant dans les villes expriment le souhait ou le projet d’aller vivre dans ces territoires, surtout depuis la crise sanitaire
  • La question des déplacements est plus difficile à traiter car il est moins évident de mettre en place des transports collectifs lorsque les habitants sont moins nombreux et plus dispersés sur un territoire
  • Le risque d’isolement ou de dépendance y est encore plus important pour celles et ceux qui ne peuvent pas utiliser facilement une voiture (âge, coût, handicap…), ce qui crée un risque d’inégalité entre les citoyens, à la défaveur de celles et ceux qui vivent dans ces territoires
  • Des lois récentes telles que la « loi d’orientation des mobilités » ont posé un nouveau cadre pour organiser les déplacements dans ces territoires, mais il faut désormais rechercher des solutions pratiques

L’organisation des déplacements et de l’offre de transports (« les mobilités ») est d’abord gérée en France par les collectivités territoriales, les Régions et Intercommunalités (communautés de communes…). Cette organisation est essentielle pour le quotidien des citoyens qui vivent dans ces territoires.